COMMUNICATION
RIC V
MYTHES
ET SYMBOLES
DANS L'IMAGINAIRE CRÉATIF
DANS L'IMAGINAIRE CRÉATIF
SÉMIOLOGIE
DESCRIPTIVE
DES
MÉTAPHORES SYMBOLIQUES
NUMÉRIQUES,
MYTHOLOGIQUES, ÉROTIQUES,
ARCHITECTURALES, CINÉMATOGRAPHIQUES,
IDÉOGRAPHIQUES, ETC.
ARCHITECTURALES, CINÉMATOGRAPHIQUES,
IDÉOGRAPHIQUES, ETC.
« Une
voie et soixante-dix voiles »
« La
vérité est verticale »
Introduction
à une symbolique expérimentale
1
- Valeur descriptive des Nombres
2
- Valeur expressive des phonèmes
3
- Valeur descriptive expressive des signes idéographiques et
sténographiques
A -
Les signes de base B -
Les signes sténographiques
4
- Valeur des métaphores sculpturales et architecturales
5
- Valeur expressive de la symbolique érotique
6
- Valeur expressive de la symbolique mythologique religieuse
7
- Valeur expressive de la symbolique animale
8
- Valeur expressive de la symbolique des couleurs
9
- Valeur expressive des psychodrames initiatiques
(NOTE
: La valeur expressive de la
gestualité chorégraphique est insérée dans le chapitre
sur l'intelligence du corps de « l'espace d'ouverture ».)
LIENS
et AXES de RECHERCHE pour aller plus loin
Les figures mentionnées dans le texte n'apparaissent, pour des raisons techniques, que dans les versions en PDF téléchargeables.
À
UNE SYMBOLIQUE EXPÉRIMENTALE
C'est
sur la base des thèses avancées dans notre descriptive du réel,
exprimée par notre modèle quantique théorique, que nous définirons
les valeurs symbologiques des nombres, des phonèmes, des symboles
idéographiques, des métaphores architecturales et, dans une
communication ultérieure, des métaphores chorégraphiques, etc.
Nous demanderons au lecteur, pour la bonne intelligence de ce qui va
suivre, de garder à portée du regard l'organigramme où se trouve
exprimé le plenum énergétique fondant toute la réalité
phénoménale.
Rappelons
brièvement que le plenum énergétique est fait d'un seul élément
unique mais possédant plusieurs phases, plusieurs modulations
fréquentielles. Et ce, dans une structure gigogne. Chaque phase
engendre l'autre. La plus énergétique engendrant, bien sûr, la
moins énergétique. Les deux principaux ensembles phasiques sont les
Energies supra-luminales d'une part, et, d'autre part, les Energies
infra-luminales. Ils sont sans égalité et ne sont séparés et
contraires qu'en apparence, comme les deux pôles ou les deux
sexes... C'est leur réunion nécessaire qui soutient la voûte. Il
n'y a pas de division, d'opposition absolues mais uniquement des
différenciations énergétiques et des modalités d'action
différentes.
Dans
le texte-tresse universel, le premier ensemble supra-luminal est, de
par la structure gigogne, le centre fécondant, et le second,
l'enveloppant, toute la fécondité de la matière. Leur réunion
implique tout l'enchaînement phénoménal. Sur l'échelle
énergétique, l'énergie porteuse de la fréquence vibrationnelle la
plus élevée (Vibration d'Extrême Lumière ou V. E. L. ) est la
«première », celle porteuse de la fréquence la plus basse
est la « dernière » (Vibration d'Extrême Matière ou V.
E M.). V. E. L. est donc le « plasma » supraluminal
d'intensité extrême. Au cœur de tous les autres plasmas, il se
trouve qualifié d'animateur et de vivificateur universel, de Matière
initiale, d'intarissable source, se suffisant à lui-même, pénétrant
tout, etc. Son efficience génératrice - semence active (mais
in-visible à nos sens accordés uniquement au spectre infra-luminal)
est le fondement de la naturéalité. Quant à la structure
universelle, nous la définirons comme étant l'Ensemble unique
(infini) des entiers variables.
A
chacun de nos axiomes exprimés précédemment, nous ferons
correspondre un nombre, un phonème, un symbole idéographique, un
mouvement chorégraphique, etc. Chaque signum par conséquent porte
en lui-même sa définition et ses correspondances extensives. Il
signifie un concept par rapport à un référent axiomatique déjà
dûment défini, vérifié et validé. Et le lecteur-chercheur, pour
mieux saisir les nuances et les implications cognitives, devra
constamment se reporter aux chapitres précédents, base de notre
présent travail. Les exercices abstraits, sans être des exercices
de haute voltige, que nous proposerons au lecteur-chercheur dans ce
cahier ou les suivants, requerront toute son attention. Ce sont des
exercices d'esprit pour la compréhension de la structure de la
réalité et qui vont servir de fondement aux travaux des ateliers de
recherche sur l'espace d'intelligence et d'ouverture...
Le
lecteur remarquera que les signes que nous emploierons sont
universels, c'est-à-dire qu'ils sont constants, permanents dans leur
sens, leur graphisme et leur portée. Nous les retrouvons dans toutes
les traditions, dans toutes les écritures du monde, dans toutes les
architectures fondamentales, dans toutes les chorégraphies,
exprimant les mêmes réalités fondamentales - quoique sous des noms
ou des affabulations mythologiques différentes. L'histoire substitue
souvent un signum à un autre, mais sans en supprimer le signifié
original qui les fonde tous deux. Il n'y a pas de correspondances
fortuites. L'universalité de ces signa exprime une présence
indéracinable dans le subconscient collectif. Notre rôle s'est
borné à les faire ressortir, à les exprimer logiquement, appuyés
sur des données les plus récentes et les informations précises qui
ont manqué à d'autres. Dans ce cahier, nous ferons état des
diverses corrélations symbologiques qui sont parvenues à notre
connaissance, des équivalences, des analogies, formant, toutes, un
faisceau d'évidences remarquable.
Pour
mémoire, voici un descriptif du Plenum énergétique relatif à
notre modèle quantique théorique exposé précédemment. LIEN.
Le
nombre, habituellement, est quantité pure, chiffre. Il se décompte
et s'épuise dans la précision quantitative des calculs. Pour nous,
dans ce travail, il est symbolique, c'est-à-dire de qualité pure.
Et sa portée est dans sa découverte. Il est non plus l'expression
qui le traduit mais la fonction qui le définit. Il révèle, par
analogie et corrélations, la texture des universaux structuraux de
la réalité intégrale. Il raconte l'histoire de l'Être en devenir.
Le nombre est la voix de l'intelligence discursive la plus proche de
l'expérience intuitive. Chaque nombre est ainsi considéré comme
archétypal, un entier naturel, un nœud de relations fondamentales.
Il commande à une réalité phénoménale précise car en chaque
nombre agit une loi, un principe structural, des universaux
opérationnels.
Les
nombres fondamentaux sont les premiers : Point ٠,
⓵, ⓶, ⓷, ⓸, ⓹, ⓺, ⓻, ⓼, ⓽. En fait, c'est l'unité
qui se démultiplie et il n'y a qu'un seul nombre, qu'un seul germe
qui s'écrit ⓵> ⓶ > ⓷ > ⓸ > ⓹ > ⓺ > ⓻
> ⓼ > ⓽. On ne peut démembrer l'unité. Elle s'autodivise
en séquences solidaires liées organiquement. L'ensemble des nombres
forme le ⓾. Le Tout. Le zéro, le néant, n'existe pas, le rien ne
pouvant exister, ne pouvant être fondé.
Les
nombres premiers expriment les universaux absolus. Ils ne se
succèdent qu'en apparence. ⓵ n'est le successeur que de lui-même.
Il est sa propre racine. ⓶ n'est pas le successeur de ⓵, ni ⓷
de ⓶... Chaque nombre vit une existence simultanée synchronique.
Les nombres représentent, axiomatiquement réglés, la structuration
séquentielle différentielle de l'univers-tout et les lois
structurales énergétiques qui fondent l'architecture de l'Ensemble
universel. Nous pouvons alors écrire la relation suivante (Figure
217), ⓾ étant l'ensemble dynamique résultant. Entre le ⓵ et le
⓾, la seule distance est celle du regard.
Tout est contenu dans les 4 premiers nombres ⓵+ ⓶ + ⓷ + ⓸ = ⓾. Chacun implique l'autre, chacun est la transformée du précédent. ⓵ ➱ ⓶ ➱ ⓷ ➱ ⓸ ➱ ⓾. Ce qui veut dire que ⓵ ne peut être sans ⓶, ni ⓶ sans ⓷, ni ⓸ sans ⓾. Et que le ⓶ est en ⓵, le ⓷ en ⓶ et en ⓵, le ⓸ en ⓷, en ⓶, en ⓵. Ce qui revient à exprimer les infinitudes universelles que nous avons approché précédemment.
⓵ L'infinitude
du commencement et de la fin du plenum énergétique universel;
⓶ L'infinitude
des énergies complémentaires supra-et infra-luminales;
⓷ L'infinitude
de l'exercice de la loi Delta;
⓸ L'infinitude
des dimensions chrono-spatiales
et
⓾ L'infinitude de tout l'ensemble organismique universel.
Ou
bien, en nous appuyant sur l'organigramme du Plenum énergétique :
⓵ Les
énergies génériques;
⓶ Les
énergies constructionnelles;
⓷ Les
énergies intentionnelles;
⓸ Les
énergies actionnelles;
et
⓾ L'ensemble du plenum énergétique.
Nous
pouvons dessiner cette relation unitaire ainsi : Figures 217 et 218
résumant le développement de ⓵ jusqu'à ⓾. (cf la Tétraktys
pythagoricienne)
Autrement dit, le ⓵ est pluriel, l'univers est multiple, profusionnel et quasi-infini dans ses manifestations phénoménales nodulaires (qui iront par la suite de 9 à 81, soit 9x9). Et plus les subdivisions phénoménales sont nombreuses, plus les caractéristiques sont limitées et plus la force de chacune d'elle sera moindre, Le ⓵ est triple dans sa loi structurale, les matières supra- et infra-luminales générant toutes les gammes des VFP, Vibrations de Fréquences Particulières ; le ⓵ est double dans le mouvement rythmique des énergies supra- et infra-luminales ; et il est Un dans l'absolu.
Le ⓵ se résout en une quasi infinité de singularités phénoménales. Le ⓵ germe devient, après son expansion en racine, tronc, branches et fruits portant les germes de nouvelles racines, le ⓾. Le cercle se referme et évolue d'un cran sur la spirale évolutive. L'absolu indivis ⓵, en différenciant ses parties ⓶, comme une cellule s'auto-divise et vit en chacune des cellules-filles, agit fonctionnellement ⓷, réalise son projet ⓸ et produit la dynamique phénoménale ⓹, qui, à travers la constante recherche de l'harmonie ⓺, évolue ⓻, vers sa perfection ⓼, accélère sa réalisation, sa fructification, ⓽, et retourne, par le nouveau germe porté, à l'unité ⓾.
Chaque nombre est la conséquence logique du précédent. De ⓵ à ⓹ s'exprime le morcellement progressif, la «dégradation », la dispersion de ⓵, son entropie, l'extension de la source, à une vitesse augmentant progressivement. Et de ⓺ à ⓾, la néguentropie, la dégradation, et la réintégration dans l'unité du germe renouvelé. Ce que nous exprimons par la roue ci-contre (Figure 219).
Dans
la série des nombres premiers, les nombres impairs expriment le
mouvement dynamique, l'acte - qui implique nécessairement une
rupture d'équilibre. Les nombres pairs expriment un état
transitoire, de stabilité maturante, avant l'amorçage d'un nouveau
mouvement dynamique dans la voie évolutive spiralée.
Considérons à présent les définitions que nous accordons aux nombres premiers, suivant notre descriptive axiomatique de la réalité. Notons que le nombre fort est placé en premier. Tout nombre pris isolément est une intensité générique structurale de valeur extrêmale. Les nombres de crise sont les nombres où un paroxysme de duplication est atteint en vue de la mutation. Ce sont des niveaux d'éclatement achevant un cycle et initiant un nouveau.
1Est
l'expression de la réalité intégrale, de l'unité intégrale de
l'ensemble des ensembles, du TOUT-ETRE absolu, complet, indivis, de
l'existence une, du passé sans commencement, du futur sans limites,
du présent infini.. . Nous le représenterons par la contraction
ponctuelle de la sphère (ou du cercle). Il est son propre centre.
La cause première générique. Le germe, le pivot du monde
phénoménal. Tout se concentre dans le semen. ⓵
est le nombre cardinal. Le sujet volontaire. Le désir. Point de
départ qui se concentre sève et s'étend V.E.L, énergie d'extrême
lumière. Il contient tous les nombres, à l'infini. Tout est ⓵
puisque tout est partie de ⓵. Nous le représenterons alors par un
vecteur fléché qui est le mouvement vers son expression complète,
vers le ⓶ et le ⓷.
2Exprime
la dualité énergétique qui organise l'univers, c'est-à-dire la
différenciation du plenum énergétique en ses deux composants
distincts mais complémentaires, les énergies supra-luminales d'une
part, et les énergies infra-luminales d'autre part, deux colonnes
soutenant l'univers des quanta. ⓵ + ⓵. Colonnes de la nécessité
en devenir. La différenciation est relative. Il n'y a pas
d'opposition absolue. La différence est une différence de degré
vibrationnel fréquentiel, non d'essence. Les deux parties sont
emboîtées l'une dans l'autre, insécables, l'une ne pouvant exister
sans l'autre, l'une étant la réflexion de l'autre. Il faut deux
yeux pour un seul effet commun, deux colonnes pour soutenir une
voûte, le + et le - pour générer le courant énergétique, la
pensée et la chair pour vivifier un organisme, le mâle et la
femelle ☯ pour donner vie... Leur complémentarité est féconde.
Nous représenterons le ⓶
par un angle ⦜
Les
différentes modalités de jonction de ces deux phases déterminent
toute la réalité phénoménale, la vie. De leur attraction
mutuelle, vu leur étroite connexion, et leur union fusionnelle, leur
noce, jaillit la conscience dynamique de l'acte d'intelligence, de
l'amour. Pour être un, il faut être deux. c'est-à-dire se
différencier pour s'unir, comme l'homme et la femme, ou le double
mouvement de la spiration, aspiration extension centripète et
expiration expansion centrifuge, ⟼⟻ et ⟻⟼ qui vivifient
l'organisme. Nous représenterons cette réunion par deux segments
fléchés réunis en croix, ✠ en leur milieu, le segment vertical
exprimant les énergies supra-luminales, activantes, dynamiques, et
le segment horizontal, les énergies infra-luminales, relativement
résistantes et statiques. C'est au centre de cette relation que
naîtra une expression de vie. ⓶ se précisera dans ⓸ et
s'objectivera dans ⓹.
3Exprime
l'organisation de l'unité par la dualité. ⓶ + ⓵. Soit l'action
des énergies complémentaires, leur union féconde et la génération.
Il n'est pas de ⓶ sans ⓷. Le ⓵ s'épanouit en ⓷
à travers la dualité des énergies complémentaires. ⓷ unit les
oppositions et combine leurs influences, ⓷ développe le ⓵ à
l'intérieur de lui-même. ⓷ est la racine de la mise en œuvre
phénoménale universelle. ⓷ formule l'existence comme étant le
rapport de l'intelligence structurante, de la sagesse, et de la
matière structurée, de la force - qui se résolvent en une œuvre
unique d'amour et de beauté. Pensée, volonté et action (ou
parole). Père, Mère et Fils. Mâle, Femelle et Eros. La loi Delta ⓷
se précisera dans ⓺ et ne se réalisera que dans ⓻. Nous
représentons ⓷ par un triangle ▲ ou ▼ou bien par┣┫ou bien
par la figure ci-contre. Les ⓷ sont ⓵.
Le
premier ternaire ⓵, ⓶, ⓷ exprime les principes actifs de la
structure énergétique universelle.
4Est
l'expression du substrat réalisationnel stable, tels que la pierre
cubique ⌂ ou la pierre d'angle. ⓶ + ⓶ ou ⓶ x ⓶. ⓸
mesure les cycles révolutifs. ⓸ renouvelle le ⓵. Le ⓵ est un
point; ⓶, la ligne; ⓷, la superficie d'où naît le ⓸ qui ne se
réalise dynamiquement que dans ⓹. Nous représentons ⓸ par un
carré creux ▢.
5Exprime
la suite générative, la vie phénoménale tout en mouvement, ⓷ +
⓶, l'intelligence militante, l'enseignement. Il réalise ⓸ en
reliant ses éléments. A chaque multiplication, ⓹
se restitue lui-même, commençant de nouveaux cycles... Nous le
représentons par un pentagramme ★, tracé d'un seul trait, par le
signe chinois qui exprime l'homme, par la pyramide ou bien par le
carré pointé ⊡.
6Exprime
l'équilibre progressivement atteint, l'accord et la cohésion entre
les déterminants énergétiques complémentaires ou antagonistes, la
beauté de la forme harmonieuse. ⓷ + ⓷ ou ⓶ x ⓷. Il est mis
en œuvre par ⓻. Multiplié par lui-même, ⓺
réapparaît toujours. Nous le représentons par les deux triangles
entrelacés ✡, symbole qui reste imparfait sans le cercle. Ce
second ternaire ⓸, ⓹, ⓺ exprime les manifestations nodulaires
phénoménales. Les termes pairs et impairs s'opposent rythmiquement
aux termes précédents.
7Exprime
l'enchaînement, le mouvement évolutif des cycles, le travail
d'accomplissement, ⓸ + ⓷, la dynamie réalisationnelle,
l'évolution, la gradation phénoménologique qualitative ou
chronologique, à partir d'une base stable. ⓻
est le développement de ⓷. Nous représentons ⓻ par les deux
triangles entrelacés et pointés, ⓺ + ⓵; par un triangle
surmontant un carré ⓸ + ⓷, (le triangle dans le carré
signifiera une œuvre achevée), par une étoile à sept branches
tracée d'un seul trait ou par le cube déployé.
8Exprime
le déterminisme général et la stabilité des structures
énergétiques universelles. ⓸ + ⓸ ou ⓶ x ⓸. ⓼ est
le chiffre de l'innombrable. Nous le représentons par ∞
ou par le carré inscrit dans un autre carré.
9Exprime
le mouvement, le développement harmonieux ultime de ⓷, soutenu par
la connaissance et la maîtrise des lois génératives. ⓹ + ⓸ ou
⓷ x ⓷. Multiplié, il se reproduit toujours lui-même : ⓽ x ⓶
= ⑱ = ⓵ + ⓼ = ⓽; ㉗;
㊱;
㊺;
63; 72; 81. Nous représentons ⓽
par un cercle O ; par le déroulement fœtal ; ou par le déroulement
spiralé qui s'achève en cercle.
Le
troisième ternaire ⓻, ⓼, ⓽ exprime l'évolution et le retour à
l'unicité par synthèse. En ⓾ le cercle, le cycle se referme mais
à un degré supérieur de l'évolution. Ce qui est exprimé par la
disposition suivante
-
1 2 3 4 5 6 7 8 9
10Exprime la dynamie rythmique génératrice d'un champ existenciel intégral, une action complète aboutie. ⓹ + ⓹. il est le plein accomplissement d'un cycle et l'initiation d'un nouveau. Il exprime l'être collectif, l'organisme unifié de l'univers. Dix est le nombre parfait qui réunit en son unité tous les principes structuraux. Nous le représentons par un cercle pointé ◉ car il est centre et circonférence, centre et sphère. La vraie graphie de dix, unité dynamique, est le symbole ci-contre où la verticale représente les énergies supra-luminales fondatrices qui animent le cercle des expériences phénoménales. Le point s'accomplit espace. Nous le représentons également par l'hexagramme pointé et cerclé. ⓾ recommence l'univers.
L'essentiel
est dit dans les dix premiers nombres. Tout développement ultérieur
n'exprime que le résultat de la somme qualitative des nombres
composants. Ainsi ⑪ = ⓺
+ ⓹ exprime les gerbes des lignées évolutives qui cherchent à se
préciser et à s'équilibrer ; ⑫
exprime l'équilibration mutuelle atteinte au sein d'une
totalité stable... ㊱ =
➂ x ⑫ ; 144 = ⑫ x ⑫; etc. Pour la lecture des
nombres, on vérifiera entre autres les différents accords, les
positions symétriques (⑭/㊶),
les rapports entre les familles des premiers nombres figuratifs, par
exemple, la famille de ⓷ : ➂, ⓺, ⑫, ㉔,
... ; la famille de ⓸ : ➇, ⑯, ㉜,
... ainsi que celles d'un nombre et qui s'applique à un autre (par
exemple ⓹ appliqué au ➂ (➄x➂), 15, 30, 60, 120... ; du ⓹
appliqué au ⓽ (⓹x⓽), 45, 90, 180, 360,...). Se reporter aux
figures 220, 221 et 222 où sont représentés graphiquement la
majorité des signes-sèves et leur évolution.
Chaque
phonème est un être sonore, une unité signifiante pertinente qui
enclôt sa propre fin. Chaque phonème exerce un effet particulier
sur le système nerveux. Chaque moment prononciatif est lié à un
état conscientiel spécifique. Chaque phonème mobilise un train
d'influx nerveux différent, ouvre des centres neuronaux spécifiques,
en accord avec la note de base de chacun, sa VFP.
L'authenticité
de la profération et de l'écoute fonde la construction sonore de
l'univers. Toute la réalité sonore s'exprime par ces relations
phonématiques. Et pour le saisir, l'on doit écouter dans le son
tout ce qu'il y a de concret. La forme mélodique des phonèmes
fécondera un chant. Et si, dans un chant, l'on insistera sur
certaines vocalises, c'est pour faire ressortir le motif mélodique
signifiant et imprimer sur le système nerveux un effet défini porté
par la vocalise. Si l'on découvre sa propre note de base et qu'on la
chante, l'effet régénérateur est immédiatement ressenti. (Se
reporter au tableau des engrammes phoniques, Figure 216.)
A.
Le premier son. Le premier mouvement de la vibration phonique. Le
germe par excellence. La forme la plus spontanée de la parole. Il
est produit sans aucune percussion. Il peut exister seul. Les autres
ont toujours besoin d'un soutien phonique. Phonatome dynamique, il
est source de toute parole et de toute signification. Par lui, tous
les autres phonèmes deviennent signifiants. Tous les phonèmes
participent ainsi à sa précellence. Il porte les sens de
l'énergétique supra-luminale originelle, générique de toutes les
autres énergies. Il est la primauté absolue, la vitalité
intrinsèque. Il ne peut être autre. A est l'unité immuable,
infinie, le tout qui se définira par ses parties solidaires. La
semence et la forêt qu'elle contient. Les potentialités infinies
d'auto-multiplication. Rien ne peut y être ajouté ni retranché. Le
centre du tout, présent en chaque unité. Le commencement et la fin.
L'unité du SUM du « J'existe ». A = ⓵ = ⓾. Il
symbolise l'état de veille absolu, la vitalité. Pleine conscience
absolue qui est aussi plein désir. Les différentes autres voyelles
sont les modalités d'exercice de A.
Ā
exprime la prise de conscience active, dynamique, de l'énergie
générique par elle-même. Le miroir de A. (A + A = Ā).
Ā c'est la puissance de l'autorité et de la liberté, le pouvoir
intensificateur, catalyseur d'énergies mais également la
profondeur, la paix sereine, profonde, la joie, l'équilibre
rayonnant, l'enstase.
AN
est plénitude de la connaissance
AM
est la réunion de A et de M. (Cf M)
A‘
exprime la dispersion granulaire, atomique.
I
exprime l'énergie de volonté, la pensée orientée, l'intention
créatrice...
Ī
exprime l'énergie de puissance souveraine ayant conscience
d'elle-même; l'immensité ...
IN
exprime l'élan d'activité...
ILL
exprime le plaisir d'invention...
Y
exprime la centration d'activité, la pierre angulaire qui commence
une architecture, germe d'où tout dérive. Puis l'unanimité, la
fraternité aimantée vers un objectif précis. Y est le
retour du ① sur lui-même.
Ya
exprime l'acceptation...
Yam
exprime l'eau courante...
IO
ou YO exprime l'assurance d'une protection issue d'une
confiance en soi inaltérable...
U
exprime l'énergie d'éveil à la connaissance de la réalité ...
Ū
exprime l'énergie de connaissance manifestée dans toute sa
clarté. La prise de possession conscientielle intellective de la
diversité phénoménale.
UN
exprime l'épreuve de la rationalité
L'efficience
opérationnelle n'est pas encore apparue. On emploiera A, I, U
courts ou longs selon l'effet désiré. Il n'y aura progrès, par la
suite, que par la combinaison de ces phonatomes entre eux. Ces
phonatomes sont sans dualité.
É
exprime l'énergie d'activité première, l'acte créateur originel,
source et substrat de toute expression phénoménale. Il est formé
par l'union des phonatomes A + I, de la connaissance et de la
volonté. É exprime le germe synthétique de la matrice
universelle.
Ē
(Ā + E) exprime l'énergie d'activité réalisée dans l'absolue
coïncidence des énergies supra-luminales et des énergies
infra-luminales, de leur union archétypale parfaite qui génère la
V. F. P. nodulaire phénoménale. Ē exprime l'allégresse.
EU
exprime l'infertilité intellective...
EHM
(aimmm) exprime l'élévation, la libération des entraves...
O
exprime l'énergie d'activité circulaire, la joie. (A + U =
O)
Ō
exprime la plénitude de l'énergie d'activité parfaitement
manifestée par la fusion des énergies complémentaires. Ō exprime
la joie et la prise de conscience de la joie...
ON
exprime la volonté d'élévation.
OU
exprime la joie fusionnelle ...
La
syllabe AOUM si utilisée par les Bouddhistes est un son
équilibrant qui résume tout l'univers. Il réunit le A au M
dans un équilibre fusionnel parfait. Il coule sans jamais
s'épuiser...
OUM
exprime la matière féconde.
EOUM
exprime la fécondation de la matière...
W
(OI) exprime les
transformations, les permutations, la fusion harmonieuse entre les
énergies complémentaires, la connaissance intellectuelle reliée à
la perception charnelle.
WOIN
exprime la résistance de l'intellectivité à toute
compréhension suprarationnelle.
M
(emme) exprime la loi de conformité à la loi universelle. La
perfection par métamorphose continue. M exprime la matrice de la
matérialisation, les énergies VEMaires, infra-luminales, fécondes,
mais relativement passives ; la chair maternelle, maturante,
enveloppante. La réalité va du A au M. M est
une voyelle interne, imprononçable. Elle s'entend à l'intérieur du
corps et se focalise entre les sourcils. Elle est prodigieusement
apaisante.
MA
a une influence apaisante, calmante, sur tout le système nerveux. MA
commence les expressions se rapportant à la naissance, à la
fécondité, à l'eau.
N
(enne) exprime la reproduction, clé de l'amour et de la
sexualité ; la duplication, la multiplication progressive ;
l'épreuve entropique. La mobilité. L'agitation.
Ṃ
continue la résonance nasale de M. Si cette résonance
nasale suit une voyelle, elle en prolonge le son, toute chargée de
son énergie. Ce point sans dimensions, source contenant tous les
germes, tous les mouvements, inclut et domine toutes les triades
réalisationnelles. Intemporel, il est à l'origine de la
temporalité. Hors espace, il féconde un espace. Il exprime
l'énergie rayonnante au dynamisme intense, qui se rassemble en
elle-même avant de produire l'émission phonique, avant de créer la
diversité en se divisant, ou avant de se résorber dans son origine.
Il est puissance et semence à projeter. Par la volonté, on peut
lancer ce son comme la flèche vers son but.
ṂṂ,
c'est la résonance qui continue, dédoublement de la précédente.
Elle exprime l'énergie émettrice qui, en agissant sur elle-même et
en elle-même, en direction de l'expression qu'elle porte, de
l'expansion ultérieure décidée, se tend et s'étend vers son but.
Elle exprime donc l'ascension de l'énergie, du désir et son
orientation.
ṂṂṂ
c'est l'aboutissement de la résonance, l'acte premier et éternel
qui émet sa projection contenant tout le possible nodulaire.
Projection de soi, dans le soi, par le soi. Acte émetteur de
l'énergie, du semen. L'émission est dispersion de l'unité vers la
multiplicité.
R
exprime le mouvement vibré, l'énergie de cohésion, la clé qui
contrôle et dirige les conditions libérées par les autres
phonèmes. Il exprime l'exécution d'une décision et la construction
en devenir d'une structure prévue harmonieuse, élevée sur une base
solide. Le R trillé règle les vibrations ambiantes, les
ordonne, les série, et nous met en harmonie avec elles.
RA
exprime la vitalité...
Ṝ
Longuement trillé, il exprime l'expansion indéfinie d'un
accomplissement opérationnel.
Ḷ
Ce phonème lisse, glisse, onctueux, collant. Ce phonatome neutre
exprime la plénitude dans l'immobilité, la suspension entre deux
eaux. Il est jouissance émerveillée dans l'instant orgastique.
Immobilité dans l'extrême plaisir.
LA
exprime la matière et ses bouleversements volcaniques.
Ḹ
exprime la totalité et la conformité à la loi universelle de
fécondation matérielle et ses limites...
Les
phonèmes suivants ont besoin d'une voyelle-germe pour prendre vie et
sens.
B
est un absolu. Il exprime les deux énergies différenciées supra-
et infra-luminales au sein du ⓵, du A, et leur union
nécessaire pour donner vie à un nœud phénoménal. B est
l'expression parfaite de la double polarisation énergétique
complémentaire dont la rencontre produit l'étincelle, un résultat
phénoménal précis. B exprime donc le mouvement duel,
l'attraction invincible des deux amants complémentaires, la
condensation centripète, l'attraction génératrice de
l'épanouissement nodulaire, le duel qui se terminera duo... L'un
agit en ses deux mouvements, actif et relativement passif, pour
donner toute la parole nombrée ...
P
exprime la puissance du mouvement duel d'attraction...
J
et G expriment la réaction centrifuge puis l'équilibre
momentanément parfait...
CH
ou Ḣ exprime le champ d'influence opérationnelle.
H
exprime le mouvement évolutif caractérisé par une instabilité
dynamique.
Ha
Cette syllabe est matricielle.
V
exprime le glissement lent dans la facilité entropique.
F
ou PH Ce souffle froid exprime l'expansion rapide à partir du
foyer nodulaire vers l'entropie...
D
exprime l'arrêt, l'enchaînement aux seuils, l'épreuve nodulaire
existentielle basée sur une relation bioénergétique stable et
relativement permanente dans une dimension chrono-spatiale donnée...
T
exprime la réalisation, l'aboutissement phénoménal multinodulaire.
Ṫ
exprime la coordination universelle.
Dd
exprime une voie de réalisation particulière, conséquence d'une
coordination particulière de certaines lois universelles.
Z
exprime l'agitation vibrationnelle dynamique, l'évolution
nécessaire.
Th
Sifflant, doux, la langue entre les dents, Th exprime la
connaissance responsable salvatrice ou destructrice, l'amour de la
connaissance et de la justice, ainsi que l'ordonnancement, la mise en
ordre des évènements, des structures, etc. Il stimule les lobes
frontaux gauches et affecte la glande pituitaire.
Tha
exprime la force volontaire dans la mise en ordre... (dur)
Ts
exprime une agglutination, un amas, non encore ordonné...
Tha
exprime l'énergie dynamique active des énergies supra-luminales,
ordonnatrice du chaos...
S
exprime le mouvement périodique limitatif qui circonscrit la
puissance individuelle.
SA
exprime une réalité phénoménale dégagée du chaos apparent.
SOH
exprime le souffle projeté jusqu'à son épuisement...
SAT
exprime un existant phénoménal assumant sa réalisation jusqu'à
son terme...
STR
Ce radical trilitère exprime la force d'une action.
SH
exprime la réactivité et le transfert d'énergies par la semence du
semeur...
X
exprime un mouvement capté dans une instantanéité fugitive,
imparfaite...
K
Sa dureté exprime la compression, la condensation, la division
nodulaire nécessaire...
Q
ou Ǩ exprime la prise de conscience qui implique la
connaissance et la maîtrise de la nécessité d'une mutation
révolutionnaire.
KH
exprime l'outil réalisationnel de la dynamie universelle de vie.
KHA
La syllabe KHA exprime le centre immobile mais animé, source
de toute énergie. Le point. L'espace du cœur qui recueille toutes
les étapes, du point de départ jusqu'à la fusion centrale. KHA,
c'est l'espace essentiel, l'espace infini. L'énergie de connaissance
et d'activité. La porte, le « zéro » qui termine un
cycle et commence un nouveau. L'organe sensoriel dans son action
perceptive parfaite. Le moyeu d'une roue, son centre immobile. La
connaissance, le bonheur, l'activité orientée.
GH
exprime la réintégration de chaque élément dans sa dimension
initiale, après la mort, la séparation...
DES SIGNES
IDÉOGRAPHIQUES ET STÉNOGRAPHIQUES
IDÉOGRAPHIQUES ET STÉNOGRAPHIQUES
L'organisation générale systématique des signes-sèves idéographiques est faite, comme celle des signa phonétiques ou des nombres, en accord avec les structures naturéelles telles que nous les avons définies précédemment. Toute la réalité est tissée de concordances. Tout s'enchaîne et se correspond. Le sens est là, offert, nu, profondément signifiant pour qui sait le saisir. Et nous avons donné les clés qui permettent d'ouvrir le sens exact, prouvé, de tous les signes de l'architecture de l'intelligence symbolique.
Le
symbole idéographique est la figuration de certaines lois
existentielles de base. D'où sa valeur. Qu'il soit emblème,
représentation géométrique, allégorie architecturale ou parabole
chorégraphique, le symbole idéographique représente un moyen
précieux, constant, permanent, d'expliquer l'univers ineffable,
d'enseigner ses lois, et, par son sens anagogique, d'élever vers une
plus profonde connaissance, vers une plus haute conscience des
relations qui tissent et lient tous les aspects de l'univers.
Le
symbole idéographique ouvre des portes, stimule, catalyse les
facultés cognitives, réveille des souvenirs, des réminiscences,
provoquant le jaillissement imaginatif le plus fécond, d'où sa
valeur pédagogique, initiatrice à l'intelligence du monde. Chaque
symbole idéographique, par sa concision, condense tout un savoir,
concentre toute une syncrèse (assemblage) de valeurs. Son pouvoir
d'évocation immédiat en fait un outil efficace pour un langage
multidimensionnel, universel.
Tout
est fragment de l'archétype factuel fondamental. L'organisation des
signes se déroule suivant cette structuration, en espace abstrait
mais immédiatement perceptible. Née de l'analyse conceptuelle, sans
référence phonique directe, elle exprime tous les aspects de la
réalité dynamique en des schémas - phases minimales
d'architecture, imagerie cohérente dans son articulation et dont le
sens se dilate par alliance. Les unités descriptives de base sont
des segments autonomes. Raccourcis visuels visant à l'essentiel, ils
orientent notre lecture des nœuds de la réalité. Ils livrent un
sens à notre compréhension et nous délivre d'une ignorance. Tout
insert dans le découpage iconal idéographique porte sur un épisode
de l'action des lois universelles...
Reprenons
ce que nous avons dit dans les premières communications. La
formalisation est portée par une trame de symboles culturels, -
(géométrisation de la connaissance) -, graphes, diagrammes,
organigrammes, modèles explicatifs de la genèse et de la
propagation des phénomènes, raccourcis percutants. Autant de
schèmes conceptuels et opératoires vérifiés. Système logique
différentiel, le modèle, le module, pensée graphique, n'est pas un
traquenard intellectuel, mais bien le soutien indispensable de la
pensée théorique ; un instrument inestimable qui, par sa concision
formelle, sa réduction explicite, quoique transitoire, et ses
conjonctions de sens dynamiques, stimule la recherche et
l'intelligence cognitive.
Les
signes-sèves idéographiques sont formés de points, de lignes
droites, d'angles et de courbes. Ils s'engendrent l'un l'autre. Et
deux parties d'un même élément, ajoutées à une partie d'un
troisième élément, forment un autre élément, avec un sens
différent... (Figure 220)
• Le
point. Le point est centre. Il exprime l'unité radicale ; le
germe, le commencement ; la naissance. Toute potentialité. La
puissance d'acte. Le foyer. Le pivot coordinateur. Le centre; le nœud
central. Il exprime tout ce qui possède en sa potentialité la
possibilité d'un développement. Il est l'initiative créatrice ; le
germen, la graine qui engendre le cercle, l'arbre, la forêt. De
loin, toute chose paraît indécise, indistincte dans sa petitesse.
Et plus on s'en approche, mieux elle s'identifie comme univers plein.
Le point exprime la concentration des énergies supra-luminales
dynamiques, l'igné radical, qui sont à l'origine absolue de toute
énergie infraluminale, relativement passive. Il est l'œil qui,
étant tout, est partout, voit tout, conscience omniprésente, le ⓵
absolu. Il peut également exprimer le terme, l'aboutissement. La
nouvelle graine contient l'arbre qu'elle est appelée à devenir. Un
point n'est pas une particule spatiale de dimension nulle. Il exprime
une relation, à la croisée de causes définies, point focal de
départ d'une manifestation nodulaire phénoménale. Le point est
pointe dynamique, déroulement du germe. Il évolue cycliquement en
spirale. Le serpent s'enroule mais à chaque mutation (cycle), il se
détend et la spirale évolutive continue...
❍ Le
cercle creux. (La courbe n'est en fait jamais fermée.) Il
exprime un ensemble complet explicitant le développement de la
potentialité ponctuelle en un cycle entier de vie. ⓽. Extension du
point, il exprime la continuité de la vie, - sans commencement ni
fin. La matière transmutable à l'infini. Il exprime aussi la Mère,
la Terre-Mère en attente d'être fertilisée; et par extension, la
réceptivité, la coupe... Le renouvellement perpétuel. Le gland
devient chêne. Mais le chêne donnera de nouveaux glands, et jamais
plus le même gland. Mais ce gland initial restera présent dans tous
ses descendants, à l'infini... En psychologie, le cercle exprime
l'encerclement dans un devenir étroit, l'étouffement. Qui n'est
résolu que par la verticale en son centre, l'élévation
conscientielle et le pouvoir de maîtrise sur l'orientation de sa
vie...
◉ Le
cercle pointé, animé, au centre inébranlable, est le signe
plein, l'absolu fait graphe. Il exprime la vie, l'infini de l'univers
dynamique. Sans commencement et sans fin, incluant tous les
commencements et toutes les fins ; incluant toutes les lois, tous les
devenirs... Le ⓾. Il est l'œil central et l'horizon. Chaque limite
est un nouveau commencement. Toute l'intelligence du monde. Il
exprime aussi un commencement et une fin phénoménale. Une cause et
l'extension de ses effets. Source et but, α et Ω. La cellule et son
noyau. Le système solaire et son noyau, le Soleil, foyer central de
lumière, d'activité. L'univers et son noyau énergétique
supraluminal. La Terre-Mère fertilisée. La structure atomaire
inaltérable. La structure gigogne de l'univers... En psychologie, le
cercle pointé exprime que l'unité en soi est réalisée lorsqu'on
se place soi-même au centre du cercle. Le moyeu de la roue fonde la
roue.
Les
organismes dynamiques sont symbolisés par les courbes. L'inanimé
minéral par des angles. L'évolution passe du centre, au cercle, au
carré. Symbolisation de l'universalité des phénomènes rythmiques.
Les
verticales fléchées ↕
La
verticale fléchée vers l'extérieur (ou non fléchée) exprime
la dynamie énergétique unitaire qui fonde l'univers. Au sommet
supérieur, les matières supra-luminales, au sommet inférieur, les
matières infra-luminales. Elle exprime également la spiration, la
respiration universelle par un double mouvement de flux et de reflux,
de contraction et d'expansion, le mouvement involutif des énergies
supra-luminales, la descension vers la solidification matérielle ;
et le mouvement évolutif des énergies infra-luminales, leur
ascension... La verticale exprime le bâton augural, le sceptre de
l'autorité compétentielle et de la puissance du désir. D'autre
part, elle exprime l'être collectif permanent dynamique. L'axe de la
présence absolue. Axe prouvant la simultanéité synchronique
universelle. L'androgynat du plenum énergétique. La verticalité
conscientielle, etc.
La
verticale fléchée vers le bas exprime la descension des
énergies supra-luminales vers la solidification, la densification
matérielle. L'involution. La prise de conscience intuitionnelle.
La
verticale fléchée vers le haut exprime l'ascension des matières
infra-luminales vers les rayons durs de très hautes fréquences.
L'évolution. La montée conscientielle dans la voie solaire de
l'expérience unitive. Le vouloir dynamique...
Le
mouvement des verticales, descendante et ascendante, exprime leur
attraction mutuelle en vue de se réunir en un nœud particularisé
selon l'apport qualitatif et quantitatif des fréquences en présence.
Les
lignes horizontales fléchées ⟷
La
ligne horizontale fléchée vers l'extérieur (ou non fléchée)
exprime l'axe de l'expansion nodulaire jusqu'au complet développement
de ses potentialités le déroulement de l'unité vers la
multiplicité entropique ; la stagnation dans l'agitation ; le corps
social en voie d'explosion dans la dispersion et la subversion. Elle
exprime également le relativement passif ; l'axe des successions
chrono-spatiales. Cette horizontale aboutit au cercle.
L'horizontale
fléchée vers l'intérieur exprime le retour de la multiplicité
entropique vers l'unité anentropique (ou néguentropique) mais sur
un niveau nodulaire supérieur, après mutation ; soit l'évolution
mutative jusqu'à la libération de l'emprise des ligatures, des
limitations, des seuils, de l'encerclement.
La
croix couchée horizontale exprime la respiration cyclique ; la
dualité; les processus anaboliques et cataboliques ; la
manifestation, la création et la dissolution, la désintégration,
la liquidation. Les horizontales couplées expriment l'union
nodulaire des mouvements extensifs entropiques (vers l'extérieur) et
intensifs anentropiques (vers le centre). Elle symbolise, en outre,
les seuils, les limitations, les obstacles, les efforts, les épreuves
environnementales et chrono-spatiales à surmonter...
La
jonction des verticales et des horizontales exprime la réunion
des énergies complémentaires supra- et infra-luminales en une
Vibration de Fréquence Particulière (V.F.P.), nœud racine d'un
phénomène particulier, étape déterminée dans le temps et dans
l'espace ; la ponctualité originaire d'où irradie le déroulement
chrono-spatial d'un existant phénoménal particulier.
La
croix complète ou tridimensionnelle exprime l'univers complet
dans sa structure dynamique. Le point central est le commencement, le
départ et l'aboutissement d'un plan nodulaire. C'est la croix des
églises Orthodoxes, Ethiopiennes ou Coptes.
La
croix bidimensionnelle symbolise la loi de dualité, de la
réunion harmonieuse de deux conditions complémentaires pour la
réalisation d'une manifestation phénoménale, en l'occurrence la
jonction des énergies supra- et infra-luminales. Cet idéogramme
exprime donc la conjonction fécondante, l'acte animateur
d'évolution, la conjonction des contraires. Source d'un cycle
nodulaire, la croix centre l'histoire d'un univers... Tout dans
l'univers est croisé.
Le
bras vertical est l'initiateur qui laboure et sème;
le
bras horizontal est l'énergie formatrice qui réunit, nourrit et
moissonne. Le phallus s'unit à la matrice, répand le germe pour
féconder. La matrice rassemble pour faire germer.
La
hauteur du bras horizontal sur le bras vertical dit le niveau
nodulaire sur l'axe évolutif vertical, le degré de pénétration et
d'action. Le bras horizontal situé au sommet de la verticale, en T,
exprime le V.E.L. soutenant le V.E.M. Situé un peu plus bas, il
forme une « épée » phallique ✝ qui traverse la
surface des eaux matricielles et les féconde.
La
rose sur la croix ✛ exprime la première lumière, l'étincelle
phénoménale fécondée sur la croix causale, par la réunion des
matières complémentaires. La croix ainsi porte la rose qui porte la
croix...
La
croix cerclée. Le cercle
englobant la croix exprime le rayonnement du nœud fécondé.
Il exprime la limite du rayonnement de ce nœud.
La
croix horizontale forme un carré. Ce carré, en tournant sur
lui-même, produit le cercle. Tel est le secret de la quadrature du
cercle. Le secret du mouvement perpétuel. La croix complète dessine
donc une rotation circulaire autour de l'axe central vertical qui la
nourrit. Cet axe est l'essieu de la roue de la vie. Par rapport au
cercle, la droite axiale est mâle, phallique. La courbe est femelle.
La
croix animée. La croix horizontale cerclée résume la double
spiration : L'inspiration centripète, de la circonférence vers
le centre; l'expiration centrifuge et la rétention rayonnante, du
centre vers la circonférence. Le signum de la croix complète se
décompose en deux parties qui n'ont aucune prééminence l'une sur
l'autre, et qui sont, les deux, mutationnelles.
-
La première, sinistrocentrique, lévogyre, exprime la
descente involutive des énergies supra-luminales. Elle suit le
mouvement de la rotation actuelle de la Terre sur son axe et autour
du Soleil. Elle suit la direction de l'écriture dans les langues,
anciennes considérées comme sacrées. Elle exprime la contraction
respiratoire, centripète. L'Aleph, le Yang, le mâle. La source de
vie et de fécondité. Le mouvement fécondant. La fertilité.
L'énergie génératrice. Le rayonnement vers l'intérieur de la
chaleur solaire. L'inspiration. La croix animée, dynamique,
lévogyre, est une des expressions planaires du signum précédent.
Elle exprime le mouvement de l'alternance des saisons, le retour
cyclique du temps, etc. Tout signum animé qui exprime l'embrasse
universelle des énergies complémentaires.
-
La seconde partie de la croix complète est dextrocentrique et
dextrogyre. Elle exprime l'ascension des énergies
infra-luminales, la remontée vers plus de conscience. Elle suit le
mouvement apparent du Soleil. Elle exprime l'expansion respiratoire
centrifuge. Le Yin. La matrice femelle. La matière. Les forces de
gestation et d'expulsion génératrice. Les transformations. Le
rayonnement vers l'extérieur de la chaleur interne. L'expiration. La
croix animée dextrogyre est une des expressions planaires du signum
de la croix complète.
Les
deux croix animées et de sens complémentaires, superposées,
forment un carré et expriment, ainsi réunies, les deux faces d'un
même mouvement... De même pour le signum du Yin-Yang ☯ lévogyre
ou dextrogyre. La rotation en fait est spiralée. Chaque cercle
s'ouvre, à son terme, à un plus haut niveau évolutif. Mutation par
bond ou évolution lente d'espèces - mais sans la nécessité
d'annihilation de l'espèce précédente, racinaire. Ce signum
exprime le développement spiralé (réel) du signe de base.
La
clothoïde. La réunion des deux signes-sèves précédents, en
plan, donne cette double spirale ou ∽ ou ∞
exprimant l'infini mouvement du pulse respiratoire. L'enroulement
spiralé et le déroulement successifs et perpétuels ne se
rencontrent jamais.
L'arbre
spiralé descendant développe davantage les signes précédents,
ainsi que l'arbre spiralé ascendant.
L'angle∟.
C'est ⓵ plus son complément. Dualité de deux absolus
complémentaires. Lorsque les complémentaires se rencontrent, il se
produit une 3ème expression, résultat de leur union.
L'angle s'accomplit triangle. Le ⓶ devient ⓷.
Le
triangle équilatéral, l'apex en haut ▵, illustre la
loi Delta qui exige, pour toute manifestation nodulaire, l'assemblage
de deux conditions ou éléments causatifs complémentaires, qui
forment par leur réunion un tout phénoménal à trois éléments,
le troisième équilibrant les deux originaux dont il est issu. Le
triangle équilatéral exprime donc le successif, l'activité et la
réalisation d'une production parfaite. Le triangle équilatéral est
la première surface rationnelle.
Le
triangle équilatéral cerclé exprime l'ascension évolutive
spatio-temporelle d'un nœud biotypique particulier et son animation
évolutive ; le successif dans la totalité....
Le
triangle équilatéral pointé ◬ exprime l'unité, l'harmonie
d'une réalisation dynamique évolutive.
Le
même triangle pointé mais cerclé, exprime l'harmonie d'une
réalisation dynamique particulière au sein de l'ensemble universel
; l'immanence universelle ; le germe dans la semence contenant tout
son devenir dynamique... Ce signum exprime la division de l'action en
trois mouvements complémentaires entre eux et évolutifs.
Fléché
vers l'apex, il exprime l'élaboration, l'évolution du fini, du
limité, du transitoire mortel, vers l'infini, l'illimité, le
permanent devenir ; du VEM au VEL. Le feu qui monte. Il exprime aussi
le futur prospectif basé sur l'action tendue vers un but, orientée
vers une finalité déclarée.
Fléché
vers la base, il exprime la division de ⓵ en ⓶; la
descendance. Le triangle équilatéral, l'apex en bas, exprime
l'unification de deux causes complémentaires (l'ascendance) en un
résultat unique ; le passé idéel tendu vers l'action
opérationnelle ; le semen générant un cycle de vie ; toute
expérience enclose dans une semence; la matrice; l'eau qui descend
des nuages, de la montagne vers la mer...
Barré
par un trait horizontal, il exprime l'ascension retenue, l'air
comprimé en une mince couche autour de la Terre et ne pouvant s'en
détacher...
Cerclé,
⎊ il exprime la descension dévolutive chrono-spatiale d'un nœud
biotypique et son animation involutive au sein d'un ensemble.
Pointé,
il exprime l'unité d'une réalisation involutive ; le germe dans la
matrice.
Pointé
et cerclé, il exprime
l'harmonie d'une réalisation phénoménale involutive au sein de
l'ensemble universel ; le germe dans la matrice animé vers son
développement organismique intégral, dans la prolifération
organisée, orientée, des cellules.
Pointé
aux trois rayons et cerclé, il exprime la division de l'action
en trois mouvements complémentaires involutifs.
Fléché
vers le bas et barré, il exprime la Terre, la matière, l'eau
épaissie, alourdie, solidifiée.
L'union▽
et ▲ des deux influx complémentaires, de deux causes, de deux
phénomènes, est exprimée par les différentes positions des deux
triangles.
A
distance, c'est l'attraction des deux influx complémentaires devant
aboutir à leur rencontre ponctuelle, à la naissance d'un
avènement...
L'envahissement
est progressif comme le développement des relations entre les deux.
L'envahissement
des deux triangles d'orientation opposées se complète.
Les deux triangles entrelacés ✡ disent l'équilibre
parfait entre les deux influx, l'accouplement des complémentaires en
une union parfaite, l'un engendrant l'autre. Cette union dynamique
est intégrative. L'un attire l'autre vers le mieux. Le second attire
le premier vers la lourdeur tyrannique, la désintégration, la
stagnation. Cette union exprime la conscience culturelle déchirée
entre la surconscience intégrative et la subconscience.
L'attraction
faiblit, jusqu'au point de rupture, où les deux triangles se
séparent complètement.
Le
triangle équilatéral noir à l'intérieur du triangle blanc
exprime la prédominance de l'influx supraluminal, surconscientiel.
Inversé,
triangle équilatéral blanc à l'intérieur du triangle noir, il
exprime la prédominance de l'influx infraluminal, subconscientiel,
précisant que chaque matière se noue autour des énergies
supra-luminales animatrices.
Triangles
entrelacés dans un cercle pointé,
enfin. Le signum des triangles entrelacés s'achève en
s'inscrivant dans un cercle pointé. Il signifie alors l'harmonie
complète parfaite dans une manifestation nodulaire particulière, du
microcosme au macrocosme, puis l'harmonie entre les énergies supra-
et infra-luminales, surconscientielles et subconscientielles en une
conscience culturelle finalisée. Et, généralisant, l'harmonie
complète de l'Entier universel.
Le
carré ☐. Reposant sur un de ses côtés, il exprime la
stabilité, la fermeté; la base, la fondation solide ; la passivité
; le repos spatial de la pierre taillée; la matière organisée ;
l'ordre stable ; le simultané passif ; etc. En psychologie,
l'honnêteté, l'équilibre .
Le
carré dressé sur un de ses sommets, ◈, il exprime le sang
minéral; l'ordre dynamique ; la puissance latente des volcans, le
simultané dynamique, etc.
Le
carré pointé exprime la dynamie silencieuse au travail au sein
de l'ordre stable.
Le
carré dressé pointé exprime l'animation réalisationnelle de
la puissance dynamique. La germination. Ce germe va devenir cercle,
par la puissance de rotation du carré.
La
réunion des signes précédents exprime soit la prédominance de
la stabilité, si c'est le carré stable qui domine; soit la
prédominance de la dynamie, si le carré stable est dominé.
L'entrelacement des deux exprime l'équilibre des tensions.
Les
mêmes centrés expriment la germination, à partir d'un
phénomène, d'un devenir capable de mutation. Ce signum composé de
carrés différents à foyer unique, exprime la progression dynamique
cyclisée de la stabilité à l'instabilité dynamique puis à la
stabilité, et de nouveau...
Trois
carrés stables à foyer unique expriment la lourdeur et la
non-progression.
Le
carré avec ses diagonales exprime la neutralité, la passivité
totale...
La
croix dans le carré stable joint au sens du carré celui de la
croix...
La
croix dans le carré dressé exprime l'activité.
Le
carré dressé avec ses diagonales cerclé exprime l'activité
dans une totalité définie.
Le
carré, en tournant sur lui-même, produit le cercle. Tous les
signes-sèves pointés et cerclés expriment leur sens au sein d'un
ensemble particulier, ou bien au sein de l'Ensemble universel.
Le
cercle compris dans le carré ⌼ exprime la gestation d'une
manifestation intégrale...
Le
nœud se développe jusqu'à dépasser le nœud qui lui a donné
naissance. Le cercle alors enveloppe le carré.
La
réunion du cercle et du carré centrés en leur foyer unique,
exprime l'équilibre dynamique d'un devenir, entre l'origine et
l'effet, la cause et son développement, les parents et leur
progéniture, etc.
Le
triangle isocèle exprime l'équilibration d'une balance, la
justice. Il orne le fronton des temples et des églises. Il orne la
représentation iconale de la divinité dans les églises orientales.
Les angles forment 36° x 36° x 108°.
Le
pentagramme ✩ est un triple triangle isocèle recroisé. Pointe
en haut, il symbolise l'homme connaissant, bras ouverts ;
l'autocratie intellectuelle ; la maîtrise ; la circulation des
énergies biotypiques dans le corps...
Inversé,
pointe en bas, il exprime l'homme jouet, entraîné par les
forces naturelles et ne pouvant arriver à les maîtriser, et
devenant, par conséquent, leur esclave.
L'hexagramme
pentagrammatique réunit les sens des deux signes, le sens majeur
appartenant au signe qui domine l'autre, c'est-à-dire au signe qui
englobe l'autre.
Centré
et cerclé, le pentagramme exprime son sens au sein d'un ensemble
particulier ou au sein de l'Ensemble universel.
Nous
communiquerons ci-après quelques signes-sèves idéographiques
devenus sténographiques, et qui susciteront la réflexion. Quelques
uns sont utilisés couramment en sciences logiques. Tous ces signes
idéographiques pourraient servir de voies de recherche et de
réflexion. On relèvera particulièrement les équivalences
formelles entre tous ces signes qui seront un jour normalisés...
(Figure 222)
1
- Les droites fléchées
Droite
fléchée vers le bas ↓ exprime le flux de l'inspiration ;
l'intuition. Double, c'est un flux renforcé.
Droite
fléchée vers le bas posée sur une horizontale : Le flux
arrêté par un obstacle ; dépassant la barre horizontale :
le flux dépasse, surmonte un obstacle ; L'ancre (la barre est dans
la partie supérieure) exprime l'obstacle surmonté.
Le
même signum renversé, ↑ la pointe en haut, exprime le reflux,
ou bien la prépondérance des énergies « lourdes ».
Droite
fléchée vers la droite → exprime que le premier terme mène
au second, qu'il est cause active, origine du second, qu'il influe
sur lui. Il exprime une relation de cause à effet, une instruction
ordonnant, exerçant une contrainte de succession temporelle ...
Droite
fléchée vers la gauche ← soit de sens contraire au précédent,
exprime que le premier terme est conséquence du second.
Droite
horizontale fléchée dans les deux sens vers l'extérieur ⟷
exprime l'interaction, l'influence réciproque.
Droites
horizontales fléchées dans un sens et dans l'autre ⇆ ou ⇄ :
La réversibilité.
⇒
exprime l'implication. A implique B. ⇐ c'est l'inverse.
Verticales
fléchées dans les deux sens⇅: Le flux et le reflux.
Croisement
des segments fléchés ⤧ ⤩ : La rencontre puis
l'étreinte, l'impact de deux forces complémentaires.
Droite
fléchée double vers le haut ↕ raconte l'exclusion de ces deux
forces, le tiraillement.
Vecteur
fléché croissant ↗ exprime une projection croissante.
Décroissant ↘, il exprime une projection décroissante.
Vecteur
fléché aléatoire ⟿ raconte les fluctuations dans l'action...
A
> B : A plus grand que B; ≫ deux fois plus grand;
surligné ⋝, il exprime une relation absolue ; barré, il exprime
que la relation est éliminée.
A
< B : A plus petit que B; de même pour ≪ et ⋜.
⋁
: A et B donnent C. L'inverse ⋀ A se divise en B et C.
Les
mêmes signes accolés horizontalement expriment des relations tout à
fait différentes, par exemple :
<
> L'exclusion.
>
< L'aimantation, l'attraction, de même pour les courbes )(.
><
La rencontre.
X
L'étreinte
≮≯
L'impact arrêté par un obstacle.∣< ou >∣ :
L'obstacle surmonté.
2
- Les droites non fléchées
∣Une
droite simple exprime une position de sens complète.
I
Un segment exprime un intervalle fermé.
∥Les
parallèles expriment deux phénomènes contemporains n'ayant
apparemment aucun point commun.
Les
sécantes X expriment une relation commune entre deux phénomènes.
+
La réunion. x La multiplication. - La soustraction. = La
similarité, la similitude active ou passive.
≡
L'équivalence; la coïncidence; l'accord...
≠
La différence.
≃
La presque similarité.
Souligner
exprime l'existence affirmée tandis que surligner exprime la
possibilité d'existence.
∡
ou ∢ L'angle exprime le point de vue.
N
Une relation cyclisée...
Deux
sinusoïdes verticales : L'étrangeté.
Etc.
3
- Les courbes
L'ovale,
c'est bien sûr le sexe femelle.
⌽
Le cercle et sa diagonale verticale exprime l'énergie agissante dans
une dimension chrono-spatiale définie.
☮
Par la verticale fléchée, il exprime le mouvement dynamique, la
fusion cérébrale, plexuelle et sexuelle, l'union des
complémentaires, de l'homme et de la femme...
Le
cercle et sa diagonale horizontale exprime le discernement dans la
sérénité. L'équilibre.
♂
La flèche sortant du cercle exprime la vitalité agressive orientée.
Le
cercle barré par deux droites en X dit l'activité neutralisée.
Une
série de cercles s'entrelaçant raconte la vie.
Un
cercle plein dit la gestation. Etc.
Aux
travaux d'ateliers de répertorier tous les signes-sèves
signifiants, y compris les symboles mathématiques et nombre de
symboles géométriques et techniques.
Du
théâtre grec et romain, des temples égyptiens, aux mausolées, aux
monuments chrétiens (le saint-sépulcre de Jérusalem, le tombeau de
la Vierge, Ste Constance à Rome, Siméon le stylite, le Temple de
Paris...), aux monuments arabes (la mosquée d'Omar à Jérusalem),
hébreux, arméniens, hindous, etc., les métaphores sculpturales et
architecturales se basent, toutes, sur l'archétype idéographique
cercle fléché vers le haut ou carré fléché vers l'apex,
signifiant l'aboutissement d'un cycle nodulaire, l'élan biologique
(biocosmique) central évolutionnaire, etc.
Sens
que les esthéticiens et les artistes constructeurs ont exprimé dans
le rythme spatial de leurs œuvres architecturales. Se guidant sur
les nombres, notamment le Nombre d'or, les signes idéographiques
géométriques, leurs correspondances, ainsi que sur les ondes de
forme à dégager. Nous retrouvons constamment dans le tracé des
architectures religieuses, les triangles équilatéraux, les carrés,
les cercles, l'hexagone ou l'octogone inscrits dans une circonférence
génératrice. Exprimant toute l'harmonie des proportions parfaites.
Toutes
les architectures religieuses du passé témoignent donc d'une unique
cosmogenèse précise quoique affublée de diverses manières. Cette
cosmogenèse universelle se trouve au cœur de toutes les religions.
Les affabulations des divers clergés et sectes qui se sont succédés
s'y sont greffées mais sans parvenir cependant à étouffer ou même
à travestir le cœur de ce témoignage vivant. Un exemple sur mille.
La tente des indiens est en forme de cône. Le cercle représente la
Terre, la Maison, animées par l'homme en leur centre. Nous
retrouvons ces mêmes symboles dans les temples de pierre, églises
et mosquées. Et la lance de l'indien, ornée de plumes, qui
symbolise l'énergétique vélaire, toute puissance inspirante, nous
la retrouvons crosse garnie d'ors et de pierres précieuses...
Les
temples de pierre, tant anciens que modernes, reflètent le cosmos,
l'architecture de base de la réalité énergétique.
L'orientation
d'abord. Tous les temples sont orientés selon l'axe Ouest-Est. Cette
orientation et la forme générale du temple (carré long ou un
double carré) représentent le couloir, le chemin pour aller vers la
lumière solaire de l'Est. Au pied de l'Orient, ou naît le Soleil
générateur de vie, se dresse l'autel, la statue du dieu honoré.
Les
dimensions. Les dimensions du temple sont généralement dans la
proportion 3, 4 et 5. 3 et 4 pour les côtés et 5 pour la diagonale.
Mais le temple symbolisant le cosmos, ses dimensions ne peuvent être
définies que selon la formulation suivante : Sa longueur va de
l'Ouest à l'Est, ou de l'Occident à l'Orient, sa largeur du Nord au
Sud et sa hauteur de la Base au Sommet, de la Terre au Zénith, à la
voûte étoilée...
L'architecture.
Le portail s'orne invariablement de deux colonnes rondes (ou de deux
ensembles identiques complémentaires - deux clochers, par exemple)
surmontées d'une architrave triangulaire (généralement un
triangle isocèle). Ces colonnes sont dressées au seuil du temple et
symbolisent la base énergétique de l'architecture énergétique de
la réalité, les énergies supra- et infra-luminales. Le triangle
exprime l'unité de ces énergies fécondant toute la manifestation
conséquente.
Les
colonnes ou piliers à l'intérieur, qui soutiennent
l'architecture générale, sont également rondes et identiques.
Elles sont au nombre de 4, de 8, de 12... Entre ces colonnes, s'étend
le parterre généralement mosaïque, fait de dalles carrées
bicolores, blanches et noires alternées. Ce pavé symbolise la
marche a suivre vers l'Est. D'une part, la voie large, par laquelle
on devra passer alternativement de l'erreur à la vérité pour
retomber ensuite et encore dans l'erreur des interprétations
symboliques par exemple... D'autre part, la voie étroite, que l'on
découvre par soi-même, où il n'y a pas d'obstacles, mais qui exige
une vigilance extrême, car elle court, droite, entre les dalles de
couleurs.
Au-dessus
de l'autel, ou au centre de l'édifice, la coupole matricielle
surmonte une base carrée. Au sommet et à l'extérieur des églises
orientales, s'ouvre la croix complète tridimensionnelle.
L'animateur.
Sans la présence de l'homme intelligent, image des énergies
supra-luminales, le temple reste lettre morte, matière inerte.
L'homme en est le centre, l'animateur dynamique. La présence de
l'homme s'étend tour, clocher, minaret, à l'intérieur, feu brûlant
continuellement .
La
construction. Généralement, le temple se construit en sept
années. Mais en fait, le temple n'est jamais achevé. A l'image de
l'homme, de l'univers cosmique, il reste toujours en construction.
Le
musulman ne prie, en plein désert, que s'il s'entoure d'un rectangle
de pierres, ou chez lui, que sur un tapis également rectangulaire.
Il se tient au centre, animant l'ensemble.
Les
mosquées. La coupole matricielle est invariablement et
nécessairement liée à la flèche-minaret. Le minaret se dresse
entière dynamie de vie fécondante. La forme de sa flèche et la
forme de la coupole s'apparentent au gland phallique. Les musulmans
sont circoncis selon la loi abrahamique. Le minaret est rond et la
base de la coupole carrée. Le cercle symbolise le vivant organique,
le carré, la base matérielle. La mosquée est aujourd'hui le
symbole le plus parfait de l'union des deux principes dynamiques qui
fécondent l'absolu de la vie.
La
Mecque. Au milieu d'un vaste cercle, s'élève une architecture
cubique noire parfaite protégeant la « pierre sacrée ».
Chaque année, les pèlerins en font le tour plusieurs fois (le
hajj), stylisant le cercle animé lévogyre autour du cube, écrin de
vie, représentant l'oeuvre terrestre dans sa perfection
mathématique.
V
- 4 - C - Les pierres levées
Les
pierres levées à la croisée des chemins, tant en Occident qu'en
Orient, expriment le symbole de vie, l'énergétique supra-luminale
fécondante, inépuisable. Souvent sous forme de phallus, d'une niche
d'un saint protecteur, ou, surtout en Orient, d'un arbre sacré aux
pouvoirs miraculeux, guérisseurs de tous les maux, en particulier la
stérilité, la frigidité et l'impuissance. Il est irraisonnable de
penser que les bornes d'un édifice, quelle que soit sa valeur,
circonscrivent une énergie particulière bienfaisante. Cependant, il
est à remarquer que les ondes de formes qui se dégagent de
l'architecture harmonieuse, sont elles-mêmes harmoniques. C'est
pourquoi elles influencent le psychisme, l'apaisant ou l'exaltant.
D'autre
part, n'oublions pas que le symbole sculpté (une pierre, une image
d'un saint, d'une divinité…) ou un monument symbolique ne se
trouvent être des condensateurs d'énergies qu'à cause de la
signification que les gens leur accordent, et de la concentration des
volontés et des désirs sur le pouvoir qu'ils attendent d'eux.
Chargés de la signification qu'ils représentent, ils en assument,
dès lors, aux yeux de ceux qui les voient comme tels, toute la
valeur.
DE
LA SYMBOLIQUE ÉROTIQUE
« DE L'ÉTREINTE À L'ÉTERNITÉ »
« DE L'ÉTREINTE À L'ÉTERNITÉ »
L'acte
essentiel du devenir universel et particulier, la réunion nécessaire
des énergies supra- et infra-luminales pour donner une manifestation
nodulaire (VFP), est représenté, dans toutes les religions et les
mythologies, comme étant un acte théogénétique. Le couple est la
dualité primordiale des énergies complémentaires. Sur cette base,
les mythes érotiques assument la structuration romancée de la
réalité. Ils délivrent l'univalence concrète du signifiant
originel en l'omnivalence des concrétions symboliques expressives, à
la portée du plus grand nombre.
Sur
le tableau suivant qui essaiera de clarifier les principales
corrélations, on remarquera l'asymétrie fondamentale entre les deux
éléments qui se complètent et se limitent l'un l'autre. Elle pose
une relation dynamique, à la recherche perpétuelle de son
équilibre. (Garder également en mémoire le tableau du Plenum
énergétique). (Figure 223)
L'union
passionnelle de ce couple initial, action coordinatrice constructive,
acte d'intelligence et de création incessante, de génération, de
projection et d'enfantement paroxystique du devenir biocosmique, est
l'évènement perpétuel qui génère le FILS unique unifiant en lui
père et mère. (Figure 224)
Ces
cycles involutifs et évolutifs jumelés sont deux chemins
spiraliformes de sens inverses et anisotropes et non-commutatifs. On
ne regarde pas en arrière dans le devenir universel. Ces cycles
forment un couple, une double spirale s'enroulant le long de l'axe
unitaire, représentant la descente-montée axiale des forces
centrifuges et centripètes. La force descendante étant inversement
proportionnelle à la force ascendante.
Symbolisation
érotique des énergies supra-luminales
Le
phallus, le linguam ; Pan ; Priape. L'organe essentiel par lequel
chacun crée et participe à la vie. L'emblème de la vie. Le pilier,
centre du monde. Indestructible et toujours renaissant de ses
cendres. Il étend la lumière. Il est la chaîne qui relie toutes
choses ensemble. Il donne la vie. Il est le pouvoir générateur. Le
principe universel de vie qui fonde la nature de toutes les autres
énergies, de tous les autres « dieux ». La foudre qui
s'étend. Le feu qui vit dans tout, qui anime tout. La puissance en
acte de fécondation.
Parmi
les représentations phalloïdes citons Osiris qui, d'après
Plutarque, était représenté le sexe levé en gloire. Car il
représentait le générateur, « l'engendreur »,
primordial, le principe d'amour et de fécondation. Les statues et
amulettes, symboles expressifs, rappelaient continuellement la
puissance de vie. Le phallus est représenté généralement portant
des ailes sur son flanc, symbole de l'aisance de la pénétration
dans la matière-mère, de la génération du rythme et du mouvement
fécondant qui délivre de l'inerte et de l'attente.
On
le représentait également par le serpent détendu ou lové, tour à
tour; par le taureau, au membre levé, et dont les cornes
symbolisaient la puissance et l'autorité; par le bouc, le plus
lascif des animaux; par le bélier, l'éléphant, l'aigle, le lion,
le poisson; les lances, les flèches, les stèles coniques, les
obélisques, les minarets ; le chêne, sexe de la forêt, symbole de
l'amant viril ; le gland, symbole de la force sexuelle ; les ex-voti,
membres artificiels que les pèlerins offraient aux priapes-saints ou
accrochaient aux arbres à la croisée des chemins; et enfin par le
Soleil radié - qui ne fut jamais adoré pour lui-même que par les
ignorants, imbécillité qui discrédita les rituels de rappel et de
compréhension des forces in-visibles qui gouvernent l'univers.
Symbolisation
érotique des énergies infra-luminales
Le sexe féminin. La toujours Vierge. La Femme. La Mère. Le puits. La crypte. La coupe. La coupole. Le calice. La caverne où se condensent les forces telluriques à cause des gîtes métallifères, et où naissent les sources d'eaux vitales. Les cavernes de nativité. Grottes au milieu des forêts ou d'îles. (L'entrée en est toujours étroite).
La
Terre où croissent les métaux; la terre matricielle, ventre de la
mère d'où tout naît et où sans cesse retourne la semence. La
terre régénérante. Eternellement jeune et vierge (elle attend la
semence) et éternellement mère (elle enfante successivement). La
Terre est comme la matrice universelle, enveloppant le germe. Le Yin
de la tradition extrême-orientale. La Vierge noire, Terre-Mère
universelle.
L'œuf,
symbole de résurrection. Il est le germe de la régénération
incessante, de l'immortalité en acte...
La
Femme, complément séxué et cérébral de l'homme. La virilité de
l'homme est intensifiée par la féminité accomplie de la femme. La
Vierge est le vase passif, vide, prêt à contenir ce qui l'animera.
Et la Mère le vase plein contenant tout. La Femme est toujours
symboliquement Vierge et Mère, c'est-à-dire disponible, toujours
prise, toujours en gestation et toujours nouvelle.
Symbolisation
érotique de l'union fondamentale
L'homme et la femme s'unissent pour féconder le fils, le germe qui s'étendra à l'infini de ses possibilités. Le père, la mère et le fils sont UN. Le père meurt et renaît par son fils, pour féconder, amant de nouveau, sa femme / la mère. Par le mouvement (érectile) rythmé, l'homme, lui-même fils de la terre labourée, déflore à son tour, laboure, creuse la terre-vierge pour un plantage profond fécond portant les semailles de l'avenir. L'identité du travail agricole et coïtal est une image universellement utilisée.
D'autre
part, l'union est exprimée rituellement par certains signes, comme
le pouce serré entre index et médius, ou le pouce serré entre tous
les autres doigts, ou le médius levé et les doigts fermés deux par
deux formant comme les génitoires, ou encore le médius dressé en
avant, les autres doigts restant levés verticalement; par certains
graphèmes représentant le phallus entouré de cercles concentriques
ou par le caducée, un serpent se liant à la coupe, etc.
Les
mythes voyagent, accommodés à l'opportunité événementielle du
moment, du lieu, des aspirations historiques. Les dieux mythologiques
expriment chacun un aspect des différents niveaux de l'activité de
l'énergétique universelle, ou bien certaines lois structurales
fondamentales de l'unique réalité. Telle fonction à tel moment,
par exemple, porte un nom particulier. Cette fonction est romancée
pour nourrir la foule, affamée d'explications mythologiques. Toute
la mythologie n'est ainsi qu'une tentative de classification (plus ou
moins approximative) des nœuds d'existence, des lois et de leurs
interrelations.
Signalons
que les catégories de « dieux », d' « esprits »,
d' « anges », de « diables », noms donnés à
ces nœuds d'énergie, sont hiérarchisées. Elles ne peuvent agir
que dans les domaines où le taux vibrationnel est inférieur à
celui qui les anime et qui constitue leur niveau de conscience.
Dieu.
Il y a une confusion en ce qui concerne la définition de Dieu.
Déclarons de suite que, pour nous, Dieu n'est pas une personne,
Monsieur Dieu, un pontife à tiare, un législateur mitré, ou un
extra-terrestre. Mais simplement le TOUT-ÊTRE, l'Ensemble Universel.
Ce n'est donc pas une hypothèse, le nom radical d'une interprétation
de la réalité, mais bien une donnée d'expérience naturéelle : La
réalité universelle dans toute sa structure et ses lois. C'est donc
tout le plenum énergétique. Et particulièrement l'énergie
d'extrême lumière, qui n 'est pas une énergie créatrice ex
nihilo, mais l'énergie fondatrice, l'architecte de l'univers. Au
centre de tous les univers.
Les
diables : Les diviseurs, ce qui désunit
-
Lucifer, Luci fero, le porteur de feu, le porte-lumière, le
porte-flammes. Il symbolise le refus des énergies supra-luminales,
leur résistance à s'unir aux énergies infra-luminales pour donner
naissance à un nœud phénoménal. C'est donc le refus de
« descendre », la résistance à l'union. Et quand elle
est réalisée, c'est la force qui tend à désunir en ramenant la V.
F. P. vers les hauteurs exclusives, l'intelligence rationnelle, à
l'exclusion de l'intelligence charnelle... « Dieu » étant
la volonté unitaire de réunir les énergies supra- et
infra-luminales en un centre nodulaire.
-
Satan. De même pour ce symbole qui exprime le « refus »
des énergies infra-luminales de « monter » s'unir aux
énergies supra-luminales. C'est la force qui tend à désunir en
ramenant la V. F. P. vers la lourdeur matérielle exclusive,
l'intelligence charnelle à l'exclusion de l'intelligence
rationnelle. Donc d'une part, la répulsion vers le haut, et d'autre
part, la répulsion vers le bas. Les enfers expriment l'état de
tourment, le conflit vécu entre les pôles d'attraction et de
répulsion, l'encerclement dans les contradictions, les désirs
contradictoires, l'indécision...
V - 7 - VALEUR EXPRESSIVE
DE
LA SYMBOLIQUE ANIMALE
Nous
nous contenterons, ici, de relever le sens symbolique du serpent et
de l'aigle.
Le
serpent est l'être reptiforme qui symbolise les énergies
infra-luminales, telluriques. C'est plus que le génie charnel, la
force magnétique gravitationnelle, fascinante, la force brutale par
ses anneaux étrangleurs. Par sa mue saisonnière, il est le symbole
de la transformation car le serpent se rajeunit en permanence en
changent de peau. C'est la force matérielle qui attire, séduit,
retient les énergies supra-luminales, pour une nouvelle expérience
nodulaire. C'est aussi le sexe mâle fascinant, la santé sexuelle,
base de la santé générale du corps et du psychisme. Détendu et
lové, tour à tour, il symbolise le repos et l'action cyclique, la
vigueur et la jeunesse renouvelée.
Le
serpent qui se mord la queue symbolise le spermatozoïde poursuivant
et l'ovule le recevant, unis (en un cercle) pour assurer la
continuité de l'extension nodulaire. Le cercle fermé est lévogyre.
Le même sens est également exprimé par le caducée. Le sexe
serpent mâle s'enroulant autour de la coupe-matrice et y déversant
son liquide germinal. Le serpent vient de la gauche. Ce symbole
exprime la santé préservée. Il est utilisé comme sigle par les
pharmaciens.
La
reptation horizontale du serpent symbolise la respiration cyclique
nodulaire, l'extension évolutive entropique, l'ampleur horizontale.
La reptation autour de l'axe vertical, archétype de l'arbre de vie,
en spirale logarithmique, symbolise, si elle est dextrogyre, les
mouvements telluriques et l'évolution cyclique ; et si elle est
lévogyre, l'involution cyclique. Ces deux symboles se complètent
par leur union exprimant la double action, le flux et l'e reflux, de
l'énergétique cosmique. Le résultat aurait été cependant plus
explicite si les deux serpents lévogyre et dextrogyre,
s'enroulaient, en sens inverses l'un de l'autre, (le premier tête en
haut, l'autre tête en bas), autour d'une verticale fléchée dans
les deux sens. En extension de ce sens, le serpent devient le gardien
de l'arbre de vie...
L'aigle
tenant le serpent en son bec ou entre ses serres, symbolise les
énergies supra-luminales, toutes puissantes, maîtrisant les
énergies infra-luminales.
Pour
la symbolique végétale, se reporter aux sites, assez
complets, qui décrivent avec soin et imagination toutes les
correspondances traditionnelles concernant les arbres.
DE
LA SYMBOLIQUE DES COULEURS
Bien
d'autres correspondances peuvent être trouvées. Cependant c'est en
étudiant la fréquence de base de chaque couleur, de chaque teinte,
et des relations qu'elles instituent avec nos propres fréquences
particulières, que nous pourrions en approfondir le sens et les
valider. Le champ des connaissances que nous en avons est encore
limité aux données relativement traditionnelles. Le lecteur pourra
se référer aux sites consacrés aux couleurs et à leur symbolique.
Noir.
Les énergies infra-luminales. Le chaos relatif. Puissance de la
terre (dite négative par rapport à la puissance solaire du blanc,
des énergies supra-luminales). Cette couleur précède la
régénération. Elle exprime la mort charnelle, la décomposition.
Gris.
Cendres. Inertie. Effacement. Indistinction.
Rouge.
Sang. Energie animatrice. L'activité perpétuelle. Excite. Le rouge
exprime la colère, le cœur, le sexe.
Pourpre.
Raison. Volonté. Domination...
Bleu.
Méditation. Réflexion. Idéalité. Sensibilité. Les poumons.
Apaisant.
Mauve.
Bénéfique pour les nerveux, apaise l'anxiété.
Violet.
Intellectualité. Enseignement. Connaissance. La tête. Le caractère
(rouge et bleu).
Jaune.
Complémentaire du violet, il exprime le rayonnement d'un savoir.
Orangé.
Complémentaire du bleu, il révèle la passion. Mais également
l'égoïsme et l'action.
Vert.
Complémentaire du rouge, il exprime la réceptivité. Calme.
Régénération et croissance, élan. Le végétal et la vitalité
ardente. Tout aussi bien que la lascivité. L'estomac, le foie. Les
eaux.
Indigo.
Méditation. Expérience. Savoir...
Brun.
Isolement. Discrétion...
Rose.
Chair. Humain...
Or.
Perfection intellectuelle, éthique et puissance matérielle...
Argent.
Imagination fiévreuse.
Blanc
ivoire enfin. La cause intelligible. Soleil. Puissance psychique. Le
savoir complet. Les énergies supra-luminales.
V - 9 - VALEUR EXPRESSIVE
DES
PSYCHODRAMES SYMBOLIQUES
Les
psychodrames influencent autant que l'intellectualité et la
sensibilité sont aiguisées, cultivées. L'intelligence d'ouverture
au réel expérimental progresse par « chocs »
émotionnels. Le psychodrame est un instrument relativement facile
pour provoquer le déclic d'un éveil conscientiel intellectuel
rationnel et intuitionnel, par des rapprochements analogiques et des
expériences imaginatives. Il invite à la recherche personnelle de
sa propre identité. Il ouvre de nouveaux horizons cognitifs et sert
à aller plus loin dans l'investigation de la vérité.
La
méthode. Tout psychodrame symbolique comprend deux paliers
principaux sur l'itinéraire de ce voyage-révélation à soi-même
d'abord. D'abord la descente aux enfers du mal-être à fin de
s'auto-dégager des limites superficielles qui diminuent l'individu
et l'enchaînent aux contradictions. Puis la remontée, la marche
ascensionnelle vers le centre de soi-même, vers l'identité
retrouvée et l'assurance définitive d'être cause de soi... Du
cercle au centre, à la verticale.
La
surrection émotionnelle éveille à une triple prise de conscience.
D'abord la conscience d'être une unité autonome, affranchie et
libre. Puis d'être conscience solidaire, solidaire de tous les
existants de toute nature. Et enfin d'être un maillon de la chaîne
des constructeurs universels que rien ne pourra rompre. Cette
dernière prise de conscience se réalise après l'épreuve ultime,
le passage de la « mort » à la vie, toute régénération
accomplie. A ce moment-là, on renaît dans/vers un monde où tout a
un sens et une finalité, où tout est sens et finalité... Pleine
clarté.
Poètes
et chercheurs contemporains impliqués
dans la recherche symbolique
et mythologique :
Raymond
Queneau et son encyclopédie des sciences inéxactes,
Gershom
Scholem, Frithjof
Schuon, etc.
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